Quand un vieux slogan (des années 2000) résonne encore à mes oreilles
"Réduisons nos déchets, ça déborde", alors qu'à Singapour, on éduque encore au suremballage en supermarché, ou en boulangerie (4 viennoiseries dans 5 sacs)..."non merci, dit l'Allien, on ne souhaite pas de sac", que la clim tourne à fond dans les lieux publics, que l'eau de pluie si abondante ne peut se récupérer, quand les beaux hotels (d'Asie et d'ailleurs) nettoient leurs plages (non celle du voisin, semblable à une décharge, souillée de bouteilles et plastique), comment induire l'écologie et le respect de l'environnement au quotidien, alors qu'en 2012 c'est encore une cause mineure, à peine abordée par les politiques, Français ou Américains ? Marchons-nous dessus, de droite comme de gauche, jouons du ras-le-bol, la crise économique a bon dos. Mais pour la conscience collective et durable, on fait quoi ?
Saluons alors l'initiative de chercheurs avisés, qui trouvent des solutions pour aujourd'hui : des projets novateurs ont été présentés, par exemple, au sixième Forum international de l’eau, (Marseille, 12-16 mars 2012). Notamment un kit, sous forme de valise, fonctionnant à l’énergie solaire, qui permet de transformer l'eau de mauvaise qualité en eau potable, avec un débit de 30 l/heure. Voilà, concrètement, des solutions exportables aujourd'hui, entre autres dans les pays d'Afrique, puisqu'il y a urgence, notamment devant les inégalités du droit à l'eau pour tous.
